Bio et contact
Installé depuis plus de vingt ans en Sud-Gironde, Dominique Narbeburu est photographe d’illustration et de communication. Il découvre la photographie en 1975, avec un vieux reflex soviétique et le manuel de Paul Montel. À cette époque, les films n’offraient que très peu de marge d’erreur : il fallait observer la lumière avec précision et bien caler son exposition ! Dans les années 1980, de retour dans le Sud-Ouest, il cofonde avec son épouse **Aquitaine Banque d’Images**, l’une des premières banques d’images régionales, installée chez Studio 33 à Bordeaux, un haut lieu de la photo publicitaire. Travailler au contact des professionnels des arts graphiques et de la publicité lui apprend une autre manière de penser l’image : plus construite, plus lisible, avec une attention constante portée à ses usages éditoriaux. Les zones de réserve pour les textes, les formats adaptés à la mise en page, les cadrages lisibles deviennent peu à peu des réflexes. Photographe d’illustration, il construit ses images avec attention, toujours en lien avec leur destination finale. Au fil des années, il collabore avec de nombreux directeurs artistiques – Paul Cohen, Swid, Alain Pelletier – et met son regard au service des territoires : CDT des Landes et de la Gironde, offices de tourisme, collectivités, entreprises. Il accompagne aussi les débuts de l’hôtellerie de plein air, participe à des lancements de marques comme Yelloh Village, Flower, et ramène au passage des images plus personnelles pour nourrir ses archives. L’arrivée du numérique marque un tournant. Il commence par numériser ses fonds, distribue ses images sur CD, puis sur internet. Grâce à la rencontre avec l’informaticien Fabian Gegauf, il installe son premier serveur dédié à la photothèque et crée diapotheque.com. À la même époque, il déménage en Bazadais, loin de l’agitation urbaine, malgré des connexions téléphoniques souvent capricieuses. Plus tard, une rencontre décisive : celle du photographe finlandais Pentti Sammallahti, qui l’encourage à sortir des cadres habituels et l’oriente vers une photographie plus personnelle, en noir et blanc, autour du silence, des absences, de la solitude. Aujourd’hui, dans une forme de retrait actif – un temps d’otium – il consacre son énergie et son regard aux causes qui lui tiennent à cœur : l’environnement, la mémoire des paysages, la préservation des patrimoines menacés, la défense de la biodiversité, et la critique d’un monde souvent trop pressé où les relations humaines vont s'évanouissant. Il photographie pour témoigner, transmettre, et inviter à porter un autre regard sur ce qui nous entoure. N'hésitez pas à vous manifester si une photo vous plait ou si simplement vous souhaitez laisser un commentaire.